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samedi 8 novembre 2014

Nénette et Rintintin

                                                                                                                             
Nénette et Rintintin. Bravo à l'élève M.D pour son habilité
                                                                            
Le 23 mars 1917 eut lieu un bombardement sur Paris. C'est un canon qui tira à 42 m d'altitude et dont le tube du canon mesure 36m de long surnommé la "grosse Bertha". La grosse Bertha s’appelle en fait Bertha et c'est une héritière de la famille "Groupe" et c'est la patronne de l'usine "Groupe". En  1918, de nombreux obus tombent sur Paris et il y a 527 morts et 1861 blessés.
Carte postale envoyé pendant la guerre de 14-18



Mais entre temps, pendant la Grande guerre, les personnes  qui fuyaient Paris sont appelés les "froussards"  et les personnes qui restaient devaient faire avec les Allemands dans l'Est de la France. Les personnes qui restaient à Paris attendaient les signalements d'attaques pour aller se réfugier dans les caves et c'est là que les personnes commencèrent  à faire des petites choses cousues avec des bouts de laine pour passer le temps lors de ces longues alertes.
Le dessinateur Francisque Poulbot crée  donc des poupées de laine car il en a assez des affaires des Allemands.
Il surnomme ces poupées "Nénette et Rintintin". C'est un petit couple de laine qui a un petit  enfant qui se surnomme : Ratadou. Pendant la guerre,  ces poupées  deviennent des bijoux, des cartes et il y a même des chansons, des cartes et des poèmes. Sur les poèmes c'était écrit :"avec eux plus de danger, vous voilà en sûreté, vous ne craigniez plus rien".
Nénette et Rintintin deviennent des fétiches porte-bonheur que l'on appelle des "grigris". Nénette et Rintin deviennent une mode. Les civils (femmes, filles ou même enfants) font des poupées de Nénette et Rintintin pour les envoyer aux soldats du front.  On dit alors que Francisque Poulbot est le "papa" de Nénette et Rintintin. En Alsace  on surnomme Nénette et Rintintin : Yerri et Suzèle.
Rintintin C'est la première fois en France qu'il y a un animal acteur dans un film. Il devient la vedette du cinéma. Après toute cette histoire de Nénette et Rintintin il y eut un canon baptisé Rintintin( pour le chien).En 1919 c'est la fin des poupées de Nénette et Rintintin. Mais en 1918, Lee Ducan découvre découvre deux chiens après un bombardement. Il nomme alors la chienne Nénette et le chien Rintintin. Ce nom est inspiré des fétiches porte- bonheur en laine à la mode à cette époque. La chienne Nénette va mourir et il ne restera plus que Rintintin. C'est lui qui tournera son premier film.

Histoire que nous a contée  Mr Perrier, historien qui présente une exposition sur Nénette et Rintintin à la bibliothèque de Thonon. Merci à lui

Compte-rendu: Fiona Clochey 5°2

vendredi 7 novembre 2014

Soldats des Gets présentés lors de notre exposition

Voici deux documents provenant des archives de la mairie des Gets qui racontent les tragiques décès de deux frères Anthonioz Joseph Alfred et Anthonioz Eugène Emile.

Si vous voulez en savoir plus, les documents en questions seront disponibles à l'exposition sur la Première Guerre mondiale dans la salle culturelle à Saint Jean d'Aulps dans la salle à droite du collège en dessous de la salle de musique qui se tiendra du 7 au 13 novembre 2014.
Le vernissage sera le vendredi 7 novembre de 19h à 20h.
                                                                             
Horaires d'ouverture de l'exposition: 
samedi 8 novembre de 10h à 12h et de 15h à 18h
dimanche 9/11 de 10h à 12h et de 15h à 18h
lundi 10 novembre de 15h à 18h
mardi 11 novembre de 15h à 18h
mercredi 12 novembre de 15h à 18h
jeudi 13 novembre de 15h à 18h.
Entrée libre pour tout le monde


jeudi 6 novembre 2014

Retour dans le passé (suite de "histoire romancée sur la Première guerre mondiale").

Retour dans le passé



Pour voir la suite, voir ''Histoire romancée sur la Première Guerre mondiale".

Après la fin de la guerre, François arriva sain et sauf vers sa famille. Mais nous n'avons point connu le commencement. Je vous propose de connaître le début de l'histoire ci-dessous.


 

Nous sommes le 31 août 1914, François travaillait dans son champ. Robert, quant à lui, aidait François. 

Soudain, ils entendirent une personne crier et appeler les hommes du village. François et Robert allèrent vers lui, et presque tous les hommes du village s'étaient rassemblés. La personne était un messager. Il leur dit:

-Bonjour à tous ! Les évènements précédents, comme le meurtre de l'archiduc François-Ferdinand, ont engendré une guerre. Donc, demain, vous partirez rejoindre votre caserne de mobilisation dans le but d'aller combattre les armées adverses.

François et Robert lurent la confirmation sur l'appel de mobilisation placardé dans le village.
Tous les hommes du village furent contents à l'idée qu'il y ait du changement à la place des champs à gérer, de  nourrir les animaux. Ils pensèrent tous qu'ils allaient combattre luxueusement, dans des abris, qu'ils auraient de la bonne nourriture. Ils rêvaient tous. Mais François et Robert ne furent pas aussi joyeux à l'idée de cette guerre. Ils voulaient terminer les travaux des champs.
Le lendemain, tous les hommes du village, y compris François et Robert, dirent au revoir à leur famille, prirent quelques affaires et leur dirent qu'ils seraient revenus vers la fin du mois, mais ils n'étaient pas conscients que cette guerre allait durer bien plus d'un mois. Et les femmes se dirent qu'elles devraient, elles-mêmes, s'occuper de leur champs, de leurs animaux, de leurs enfants. 

Plus tard, tous les hommes firent connaissance avec le lieutenant Claudius. Ce dernier leur dit ce qu'ils devaient prendre et leur donna leur tenue. La veste était bleue et le pantalon rouge: cette tenue ne leur plaisait pas tellement. Puis, ils commencèrent à marcher et à s'éloigner de leur caserne de mobilisation.

Les combats furent sans réussite.
Puis, au mois de novembre, sur une plaine, le lieutenant leur dit de s'arrêter et de creuser une tranchée. Il leur expliqua comment il fallait faire mais ils l'interrogèrent tous en disant que l'abri n'était pas construit et qu'ils allèrent dormir sur le sol boueux plutôt que sur un lit. Le lieutenant ne leur répondit point et les obligea à creuser la tranchée. François et Robert comprirent qu'ils n'allaient pas passer une bonne guerre. Quelques jours plus tard, le 14 novembre 1914, une escouade allemande passa à proximité de la plaine, quand ils la virent, ils leur tirèrent tous dessus. La petite escouade de 10 soldats fût abattue. 

Le soir, François et Robert, prirent chacun une feuille en papier et écrivirent une lettre à leur famille en leur disant que tout allait bien de leur coté et qu'ils reviendraient bientôt. Puis ils les envoyèrent à l'aide de pigeons. Le jour suivant, ils commencèrent à mettre des barbelés, des sacs de sable car une troupe allemande était à deux pas de leur tranchée. Plus tard, tous les hommes dans les tranchées de réserve se mirent à sortir leur paquet de cartes, ou leur pipe et leur petite bouteille de vin. Le jour qui suivit, ils essayèrent de faire une alliance avec l'escouade allemande. Ils leur donnèrent un peu de leur vin, et les Allemands leur firent un peu fumer leur pipe. Mais, soudain, un coup de feu retentit, un soldat français fut touché, tous les soldats retournèrent dans leur tranchée et se mirent à tirer sur le camp adverse. Plusieurs soldats français furent abattus tandis que dans l'autre camp, presque tous les soldats furent tués, et ceux encore en vie fuyaient. Mais en tout cas cette guerre n'est pas prête d'être finie pour François et Robert.


Une fois ceci passé, ils retournèrent dans la tranchée principale. Ils allèrent poser des pattes de corbeau et des hérissons. Le soir tombé, un soldat amena à François une lettre écrite par sa famille. 
Dessus y était écrit :

Cher François,

Les enfants et moi allons bien, depuis ton départ, je travaille dans le champ comme toutes les femmes du village et les enfants m'aident à nourrir les vaches. Nous espérons que tu vas bien. A bientôt


Une fois lu, il reprit une demi-feuille de papier et leur écrit :


Cher famille,

Je vais très bien, continuez comme ça, je serai bientôt rentré à la maison. Courage à vous tous, avec toutes mes pensées.


Il l'envoya. 
Le jour suivant, une escouade allemande passa sur le champ, plusieurs soldats marchaient sur les pics, la troupe française leur tirèrent dessus. François et Robert prirent leur fusil Lebel et se mirent à tirer sur l'escouade. Au bout d'une vingtaine de minutes, l'escouade allemande fût abattue. 
La guerre continua, jour après jour. Elle était interminable.

Une année plus tard, une troupe britannique vient en renfort à l'escouade de François et Robert. Ils les aidèrent pendant de longs jours, puis ensuite, ils partirent aider une autre escouade française. La guerre, fit rage pendant encore plusieurs années et François et Robert y participaient chaque jour. Ils n'en voyaient pas la fin.



Pour voir la suite, voir ''Histoire romancée sur la Première Guerre mondiale".


Lucas DIAZ 5°


mercredi 5 novembre 2014

Exposition proposée par les collégiens

François Joseph Richard, 1891-1914
Venez découvrir bientôt notre exposition sur la Grande Guerre de 14-18 vue de la Vallée d'Aulps.

Vous pourrez découvrir l'histoire de François Joseph Richard,  né le 30 avril 1891 à Morzine et mort à Mandray le 3 septembre 1914, avec une trentaine de documents passionnants sur son histoire pendant la Première Guerre  mondiale.





Du début de la Guerre à sa mort, vous verrez des documents très variés, dont une correspondance passionnante entre la famille de François Richard et une famille du front, la famille Koening, qui s'est occupée de l'enterrer...

Notre exposition est à découvrir à la salle culturelle de Saint Jean d'Aulps, à côté du collège.
Le vernissage de l'exposition aura lieu vendredi 7/11 à 19h.

Horaires d'ouverture de l'exposition: 
samedi 8 novembre de 10h à 12h et de 15h à 18h
dimanche 9/11 de 10h à 12h et de 15h à 18h
lundi 10 novembre de 15h à 18h
mardi 11 novembre de 15h à 18h
mercredi 12 novembre de 15h à 18h
jeudi 13 novembre de 15h à 18h.
On vous attend nombreux!!
Les élèves de l'atelier histoire



mardi 4 novembre 2014

Spectacle "l'Appel du Tocsin"

Tous les élèves de la Vallée d'Aulps (du collège, des écoles primaires et des lycées) sont invités par l'association Histoire et patrimoine de Morzine et la commune de Morzine à assister à la représentation théâtrale:

 "l'Appel du Tocsin" 

présentée au Palais des Sports de Morzine le samedi 8 novembre 2014 à 17h.
Entrée libre pour les enfants, 10€ pour les adultes. Venez nombreux!

Ce formidable spectacle théâtral fédère 120 comédiens, dont des choristes, une fanfare, une section théâtre d'enfants et de jeunes comédiens d'une classe de CM1.
Il est basé sur une histoire vraie, mise en scène et jouée par la troupe Fun en bulle.
La pièce raconte la guerre au travers de l'histoire de 3 frères de Massongy. Le premier, Albert, est décédé fin 1917 des suites d'une grave blessure au bras. Le second, Emile, a dû être interné dans un hospice où il est décédé en 1930. Enfin le troisième, Alphonse, a été gazé dans une tranchée en 197 mais a pu s'en tirer...


2ème représentation à Morzine le dimanche 9 novembre à 20h30. Enfants: 6€, adultes: 10€

lundi 3 novembre 2014

Femmes à l'usine

Les gouvernements des pays belligérants instaurèrent une économie de la Grande Guerre pour fournir le front en armes et ravitailler les soldats et les populations civiles. En France, dès 1915, la production monta jusqu'à 100 000 obus par jour.
Il fallut donc s'assurer des approvisionnements en matières premières mais aussi mobiliser toute la main-d'œuvre disponible. Les femmes  travaillaient dans les usines ou industrie d'armements. Ceci devint leur spécialité et elles gagnent le nom de "munitionnettes" . Les femmes recherchent du travail en usine pour pouvoir vivre ou survivre. Elles continuent aussi de remplacer les hommes dans les fermes.

Prends garde au môme... hein !
Dessin publié dans La Baïonnette, n° 124, 15 novembre 1917
in J.-M. PINCHEDEZ et J.-M. DELAIRE, Vivre et faire vivre la guerre
d'après les carnets de guerre des instituteurs de Haute-Marne

Service éducatif des Archives départementales
et CDDP de la Haute-Marne, 1990.


                                                                                                Fiona Clochey,5°2

dimanche 2 novembre 2014

Les réfugiés en Haute-Savoie

Les réfugiés en Haute-Savoie

Des réfugiés au lycée Berthollet d'Annecy © Archives départementales de Haute-Savoie 


Considérés comme autant de "bouches inutiles", près d'un demi-million de femmes, d'enfants et de vieillards habitant les zones occupées du nord et de l'est de la France ont été évacués par les autorités allemandes entre l'automne 1914 et la fin des hostilités. Acheminés via la Suisse par convois ferroviaires, ces rapatriés français arrivaient dans un état de grand dénuement.

D'abord station d'attente puis, à partir de janvier 1917 centre principal du dispositif d'accueil mis en place par les pouvoirs publics, la station thermale d'Evian les Bains a pris en charge, réconforté, soigné et hébergé plus de 375 000 d'entre eux.


A voir à la maison Gribaldi à Evian jusqu'au 16 novembre 2014:


Signé Druelle Vadim et Michaud Kévin, 4°