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vendredi 17 octobre 2014

Ma vie dans les tranchées (nouvelle)

J'étais tranquillement installé sur mon lit, quand ma mère m'appelle :

 « Jean, va me chercher le pain et le journal s'il te plaît ». 

Je pars et arrivé chez le marchant de journaux j'achète le journal. Sur le chemin du retour je vois écris en gros titre « l'Allemagne déclare la guerre à la France  » !
« Tous les hommes en âge de faire la guerre doivent partir vers leur centre de mobilisation le 3 août 1914 ».
En lisant cette phrase, je lâche le journal qui tombe dans une flaque d'eau.
Je cours chez mon meilleur ami Marcel et une fois arrivé chez lui, j'ouvre la porte mais aucun son ne sort de ma bouche. Marcel prend alors le journal mouillé dans mes mains moites et lit le gros titre. Il est  autant abasourdi que moi.

Le lendemain je reçois une lettre me disant de me rendre immédiatement à la gare pour partir en direction de Chambéry. A peine arrivé, nous subissons un entrainement intensif. Quand nous sommes prêts nous partons à pieds vers le front de l'est. Nous devons tirer sur des inconnus, sur des garçons qui pourraient être nos amis. Mais aucune attaque ne permet la victoire.
Après 8 mois d’horreur, certains d’entre nous obtienne une permission. Un répit de quelques jours! Ma mère m'écrit qu’elle viendra me voir, mais deux jours plus tard je reçois une nouvelle lettre de sa part me disant qu'elle était gravement malade : elle avait la tuberculose! Malheureusement, je dois repartir au front avec Marcel et je ne peux donc pas aller la voir.
Après trois longs et durs jours de combat, Marcel se prend deux balles : une dans la jambe qu'on arrive à lui extraire et une autre dans le thorax qui le tue quatre jours plus tard. Mon meilleur ami est mort mais la guerre n’est pas fini malheureusement.
Même les autres copains ne me font pas oublier la mort de Marcel.
Un soir en hiver, le téléphone sonne. C'est Alphonse, un ami qui m'appelle. Il me passe le médecin de ma mère qui m'annonce son décès pendant la nuit.
J'ai vu tant de corps autour de moi trainer, de personnes hurler que j'étais désormais habitué à perdre des personnes à qui je tenais. Mais la mort de ma mère me marque à jamais.
Les jours passe et la guerre continue, mais je commence à m'habituer à lutter contre ces barbares. Mais bon, j’ai été aussi séparé de mon ami Jean parce que j’ai du partir en direction de Verdun et lui en direction de l’Autriche-Hongrie. Depuis on ne s’est plus jamais recroisé. Nous étions en 1916 nous appelions cette année l’année terrible ! Nous nous étions battus contre des rats qui nous venaient dessus pendant la nuit, nous avions tellement de poux dans les cheveux qu’on s’est tous rasé la tête ou pour ceux qui tenait vraiment à leur cheveux couper très court.
La on a fait ce qui s’appelle la guerre en arrière. Dès que les Allemands reculaient on avançait, mais ils étaient assez rusés pour faire en sorte qu’on ne gagne pas de terrain. Alors ils ont empoisonné l’eau des puits détruis tous derrière eux, les ponts, les voix ferrées etc…
Après ça est venu l’année 1917 qui était pour dire mieux que l’année 1916 car les Américains nous sont venus en aide à partir du 26 juin 1917 et nous ont envoyés presque 1 800 000 soldats. Nous avions donc reprit confiance en nous. De savoir qu’un si grand pays était à nos cotés nous réconfortait. L’année passait et on gagnait du terrain on en reperdait et ainsi de suite. En 1918, nos alliés Russes et l’Allemagne font la paix le 3 mars, mais malheureusement pas nous. 
J’étais horriblement triste de savoir que quand pour moi la guerre serait finit il n’y aura personne pour m’accueillir en triomphe chez moi, alors la vie me convenait comme ça. 
Et puis le 29 septembre la Bulgarie signe l’armistice, l’Autriche –Hongroie la demande aussi  et l’Allemagne de-même le 4 octobre. Ensuite après plus d’un petit mois le  8 novembre la France accepte de signer. Nous signons donc le 11 novembre l’armistice avec les Allemands. Quand le commandant nous apprend ça, je saute en dehors des tranchées que j’avais contribué à creuser et je cours de partout. 
Rentré chez moi, je me sens si seul. Sans ma mère et mon meilleur ami j'ai tout perdu et je resterai traumatisé par ses 4 ans de guerre !


Ecrit par Héloïse et Marine, 5°

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